Survol historique C'est en faisant la visite guidée du Centre d'histoire de Montréal en septembre dernier que nos membres ont parcouru un véritable rallye historique alliant traces, lieux et mémoires.
L'empire colonial français transforma le projet missionnaire de 1642 en ville commerçante. C'est ainsi que naquirent en 1672 les rues Notre-Dame, Saint-Jacques, Saint-Paul et Saint-Pierre. Mais suite aux guerres européennes, Montréal devint britannique en 1760. La langue parlée et l'architecture étaient désormais anglaises et la capitale économique du Canada était peuplée de Canadiens français, d'Écossais et d'Irlandais. Dès 1850, Montréal se transforma à nouveau suite à l'arrivée d'immigrants européens. Son rythme industriel nécessita la création de services, de mécanisation et d'électrification. C'est d'ailleurs en 1879, au Champ-de-Mars, qu'eut lieu la première démonstration publique d'éclairage électrique. De plus, la ville insulaire était reliée au continent grâce à un pont et des chemins de fer. Enorgueillie de richesses et d'ambitions, Montréal comptait environ 200 000 habitants. En raison de ses rues larges, son agitation et ses réseaux de télégraphe et de téléphone, on la compara aux cités nouvellement établies aux États-Unis. Et c'est un architecte paysagiste américain qui façonna le parc du Mont-Royal pour en faire un grand espace accessible à tous. Un funiculaire y fut en service pendant 33 ans! À partir de 1900, de nouvelles municipalités virent le jour. C'était pour y héberger, entre autres, des ouvriers juifs, italiens, chinois, afro-américains. Les langues s'y entrecroisaient, mais le français regagnait du terrain à la campagne. La crise boursière de New York en 1929 frappa aussi Montréal. On assistera alors à des fermetures d'usines, de commerces et de petites entreprises. Les salaires furent également réduits. Le maire de l'époque engagera quelques chômeurs pour aménager le chalet du Mont-Royal et le Jardin botanique. 1950 voit l'arrivée de la modernité : les gratte-ciels envahissent le centre-ville et les bungalows peuplent les banlieues. Après quatre ans de construction, Montréal devient la huitième ville sur le continent américain à se doter d'un transport en commun souterrain juste à temps pour accueillir l'exposition universelle de 1967. C'est depuis lors que l'on considère Montréal comme le creuset culturel du Québec. [décembre 2015] |
L'AREQ
marche
Le 22 septembre dernier, plus d’une quarantaine de membres de notre région ont participé à l’événement Au cœur d’une ville qui marche dans le cadre des Semaines de la mobilité, initiées par le Conseil régional de l'environnement de Montréal (CRE-Montréal). De même que la Table de concertation des aînés de l’île de Montréal (TCAÎM), nous sommes préoccupés depuis quelques années par la sécurité des personnes aînées qui fréquentent les rues de Montréal. Au nom des personnes aînées et des personnes à mobilité réduite, nous revendiquons des aménagements urbains adaptés : bancs en bordure des trottoirs, feux de circulation favorisant les piétons, mesures d’apaisement de la circulation, entretien constant des trottoirs et des rues. La journée du 22 fut l’occasion de mettre en lumière ces demandes auprès de la population et de l’administration municipale. C’est en compagnie d’élèves d’une école primaire du quartier inscrite au programme Trottibus que les membres de l’AREQ et d’autres organismes membres de la TCAÎM, dont la FADOQ, ont franchi joyeusement les deux kilomètres qui relient les parcs Sir-Wilfrid-Laurier et La Fontaine à Montréal où une fête champêtre les attendait. Divers kiosques présentaient des informations sur les organismes participants ainsi que sur la santé et le bien-être. La contribution de l’AREQ à cet événement a été significative et appréciée. La présence des membres dans le défilé, une contribution financière et la participation de trois de nos militantes au comité organisateur au cours de l’été dernier ont contribué à son succès. Merci à Micheline Jalbert, Viviane Lacroix et Martine Ardiles. Par cette activité, nous nous sommes engagés à faire valoir les droits des piétons dans une ville trop souvent soumise aux impératifs de la circulation automobile. |